Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Savoir Tout
Faites un Don





Musiques spirituelles
                         Peter Clérin
  http://paradissurterre.com/

                logo de Peter Clerin

Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 387 099
23 mai 2015

Ecosystème

Ecosystème : les éléments constituants un écosystème développent un réseau d’échange d’énergie et de matière permettant le maintien et le développement de la vie. Définition wikipédia.

Lorsque l’on pense à un écosystème, nous viennent à l’esprit des images de jungle, de steppe ou de savane, avec des insectes et des végétaux qui interagissent, des herbivores qui mangent des végétaux, des carnivores qui mangent des herbivores, et au sommet de la chaine alimentaire, un magnifique félin ou une inquiétante meute de loups.

Les relations entre les êtres humains, ces étranges mammifères, constituent aussi un écosystème puisqu’elles sont bien des réseaux d’échange d’énergie et de matière qui permettent le développement de nos vies. Sur quoi se fonde et s’organise notre écosystème de relations humaines ?

Sur la réflexion ? Sur l’intelligence de raisonnements conscients ? Je ne crois pas, non.

Prenez trois rats, au hasard, mettez-les dans une cage. Il y aura un dominant, un dominé et un indépendant. Virez un des rat, de la cage, n’importe lequel, remettez un nouveau rat choisi au hasard, rebelote, le même schéma se produit : un dominant, un dominé, un neutre.

Avez-vous déjà été en boite de nuit avec un œil d’anthropologue ? Vous devriez, c’est passionnant et drôle ! Le spectacle le plus fou auquel j’ai assisté dans ce type de circonstance fut hallucinant : la piste s’était vidée des femelles, ne restaient plus que quelques mâles qui ne se connaissaient pas forcément. Instinctivement, ils se sont mis en cercle, et sans se concerter, très naturellement, ont gonflé leur poitrines, pectoraux en avant, et sans un mot, se sont mis à se percuter les poitrines les uns avec les autres.

Nous sommes toujours des mammifères ayant pour but d’arriver au sommet d’une chaine alimentaire macabre, une chaine de domination et d’écrasement de nos semblables, peut-être même une chaine alimentaire anthropophagique au sens figuré du terme. Quoi que, je ne serais pas étonné d’apprendre un jour que le cannibalisme fasse parti de rites macabres de quelques élites assises sur une montagne de possessions, attendant leur chute annoncée en repoussant toujours plus loin une quête de plaisirs et de divertissements immondes, chargés de symboles absurdes.

Qu’est-ce qui nous sort de cette condition ? L’éducation ? La science ? La culture ? Cela peut aider. Mais je suis sûr que les gens qui balancent du phosphore blanc sur les enfants palestiniens ont lu des livres et ont été à l’école. Et puis des gens analphabètes et ignorants sont parfois magnifiques d’humanité.

Mais qu’est-ce que l’humanité ? Les animaux aussi échangent des savoirs, se servent d’outils, s’amusent, partagent de l’affection et de l’amour. Il me semble que ce qui constitue un accomplissement de notre humanité est la conscience du caractère à la fois immanent (en nous), et transcendant (qui nous est supérieur, au-delà du perfectible) d’une force, d’une vibration qui nous relie tous. Les animaux ont une compréhension instinctive de cela. A l’instar des animaux, nous devons appréhender cela grâce à notre imagination, à notre âme d’enfant dénuée de préjugés « scientistes » sinon scientifiques. Et finalement, ouvrir la porte à cette force. Elle est la partition de nos vies, au sens musicale du terme. Une tonalité nous est proposée, notre libre-arbitre est l’instrument qui nous permettra d’évoluer sur cette tonalité et d’improviser notre propre mélodie au milieu de la symphonie de l’Univers.

Notre humanité dans son expression la plus belle est là, il me semble. Et la clé de pérennité de notre écosystème humain est là également, dans le ressenti, l’acceptation et l’harmonie de tout un chacun avec cette force.

1% de la population possèdera bientôt la moitié de la planète. Aucun écosystème ne peut fonctionner de la sorte. Imaginer un lion assis sur plus de gazelles mortes qu’il ne pourra en dévorer pendant 10000 de ses vies. Cela ne se produit pas dans la nature, car cela n’a pas de sens. Etre assis sur autant de possessions est absurde. C’est un symbole de ce que le vivant produit de pire. L’instinct de domination hypertrophié couplé à une négation totale de tout référentiel de valeur, ni instinctif comme pour les animaux, ni de bon sens républicain, de celui que peut avoir le bon maître d’école tel qu’il est décrit dans les livres de Pagnol, ni religieux tels les bons curés décrits dans les livres de Marcel Pagnol, ou spirituels pour les plus avides de transcendance, non mentionné dans les livres de Marcel Pagnol.

Bref, il me semble que cette accumulation de richesses et les déséquilibres qu’elle génère, plus qu’un crime contre l’humanité, engendre un crime contre le vivant dans sa globalité. Tout s’en trouve déréglé, même les abeilles en meurent !

D’une façon ou d’une autre, ces notions doivent être intégrées par chacun d’entre nous pour que les choses fonctionnent. Et soyez optimistes, elles seront intégrées ou nous disparaitrons. Et la disparition est une nouvelle aventure palpitante ! Je suis convaincu qu’une âme libérée fait écho, jusqu’à vibrer pleinement de nouveau, passant par le filtre d’un « écho-système ».

Le chat bleu.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
79 abonnés
Savoir Tout
Albums Photos
Archives
Savoir Tout sur YouTube
Publicité