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                         Peter Clérin
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6 mars 2015

LE BONHEUR N’EST PAS CELUI QU’ON NOUS VEND.

aaaaaaaaaaaaaa

    • Avoir un travail, un bon statut, évoluer et gagner plus, plus de reconnaissance, plus de gloire, plus d’argent. Pouvoir s’en vanter ou s’en afficher d’un sourire plus humble devant la famille, les amis, et tous les autres.
    • Avoir une maison parfaitement remplie avec goût, confort, technologies. Y cocooner, y festoyer dans un décor qui rivalise avec les catalogues Ikea.
    • Y mettre 2, 3 voire plus d’enfants, vivre un mariage qui présente bien, avec des vacances régulières à la neige, à la plage, dans des sites touristiques lointains.
    • Pouvoir remplir son Facebook et sa maison de photos prouvant ce bonheur parfois photoshopé.
    • À 20 ans, à 30, 40 ans et toutes les décennies avoir une physionomie parfaite avec les apparats appropriés : vêtements, maquillage, bijoux, accessoires (dont voiture et Smartphone).
    • Avoir. Toujours plus. Et prendre du bon temps, devant la télévision, au shopping.
    • Être le centre d’attention et de fierté, que les autres disent «il a réussi sa vie»
    • et que les parents rapportent aux voisins les trophées de l’enfant parfaitement inséré dans la société de consommation. 
    • Être reconnu, être célèbre, puissant, cumuler toujours plus d’attention.
    • Être toujours guidé par le cumul de récompenses extrinsèques.
    • Saupoudrer le tout de formules toutes faites trouvées dans les médias, «il faut prendre soin des autres comme de nous», «il faut se forcer à sourire pour trouver le bonheur», «fais aux autres ce qu’on voudrait qu’on te fasse» et vous aurez la soi-disant recette du bonheur.
    Du moins, cela en serait ses conditions nécessaires.
    Des conditions qu’une sorte d’inconscient collectif nous dicte et dont on voit poindre les commandements dans l’attitude de telle personne, dans une phrase entendue dans une émission, dans tel article de magazine. Une voix issue de la société, sans pour autant qu’elle soit attribuée à un visage particulier, quoique certains parlent d’idéologie, les injonctions sont là, dans les sous-entendus, les regards, dans le choix de ce qui est mis en avant, de ce qui est renié, de ce qui est considéré comme ridicule ou dans ce que tout un chacun devrait faire. Le bonheur ce serait d’atteindre ces paliers matériels, ces paliers extérieurs que tous peuvent voir et juger bon ou mauvais. Il faudrait donc suivre les récompenses extrinsèques (qui viennent de l’extérieur), celles qu’on peut se voir offrir, celles qu’autrui nous attribue que ce soit une augmentation de salaire ou une médaille.
    Doit-on être honteux d’être heureux hors de ces conditions ? Qui est marginal, celui qui, malgré ses efforts pour atteindre ces étapes du bonheur n’est pas heureux, ou celui qui trouve son bonheur, mais, qui, selon cette idée tordue du bonheur, n’entre pas dans les cases et arrive à s’éclater avec presque rien ?
    Le paradoxe est là : les gens ne sont généralement pas dupes sur cette question du bonheur. Ils disent volontiers qu’ils sont  plus heureux à passer un moment en famille que de claquer leur argent lors d’une virée shopping. Plus heureux de se balader dans la forêt que de décorer leur intérieur. Et pourtant, ils la suivent la recette. Et pourtant, ils en rêvent du loto. Et pourtant, ils en rêvent de la reconnaissance, de la célébrité, de la gloire. Ils rêvent de cette récompense extrinsèque et cela même quand leurs besoins sont remplis, parfois même s’ils en sont avides alors qu’ils ont déjà tout.
    Peut-être qu’ils ont cette motivation parce que la société de consommation, l’économie, les autres, les médias, certaines fictions les poussent à penser de la sorte. Peut-être parce qu’ils ne voient pas d’autre alternative à leur source de bonheur. Peut-être parce qu’ils ont déjà éprouvé du plaisir à la récompense extrinsèque, et comme pour toutes les drogues du monde, il faut augmenter la dose pour retrouver ce plaisir fugace : plus de possessions, plus de gloires, plus de puissance, etc.
    Soit.
    Mais le bonheur durable n’est pas là. Certaines études de psychologie positive (c’est-à-dire spécialisée dans les questions du bonheur) tendent même à dire que cet «american dream» (argent, beauté, gloire) serait un frein au bonheur, parce que toutes ces forces dépensées à «avoir plus» sont des forces de perdues pour construire son vrai bonheur. Pour notre part, on tendrait même à oser dire que c’est un frein au progrès de la société, car la motivation à la carotte extrinsèque c’est s’offrir tout entier à ceux qui veulent exploiter et manipuler les individus et se retirer toute chance de vivre sa vraie vie, qui elle, serait peut être plus profitable à l’évolution de la société, du monde.
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