Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Savoir Tout
Faites un Don





Musiques spirituelles
                         Peter Clérin
  http://paradissurterre.com/

                logo de Peter Clerin

Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 387 099
3 mars 2015

Origines du Druidisme actuel

druide-foret-300x198

Sur la base des document constitutifs du « Comarlia » par Eber , Assemblée Druidique du Chêne et du Sanglier, Druide du bosquet Altitona (Grand Est)

Nous (druidisants) avons l’habitude de poser comme principe que le Druidisme est une tradition spirituelle « première », une foi européenne « native » mais aussi une tradition qui honore l’inspiration, l’intuition et qui est connue pour avoir refusé de figer l’esprit dans la lettre. 

C’est dire qu’elle est à la fois dans la Tradition, transmise de façon régulière et l’inspiration vivante et adaptée à notre environnement, à nos rythmes, à nos sensibilités. Le druidisme actuel veut situer son origine dans la tradition des Druides antiques de l’âge du fer dont il se considère héritier, ne serait ce que sur le plan des symboles et des mythes.

Nous (druidisants) sommes les héritiers de nos Ancêtres, directement ou indirectement, nous allons sur les mêmes lieux, nous prions les mêmes Divinités, nous nous nourrissons des mêmes énergies et des mêmes symboles. D’un point de vue plus factuel : la grande majorité des groupes druidiques actuels tirent leur filiation de l’un ou l’autre des « re-fondateurs » du druidisme moderne c’est à dire, Iolo Morganwg, Henry Hurle et John Toland.

Ces trois courants de pensée diffèrent par leur forme, leur approche et combinent parfois leur influence au sein des collèges druidiques actuels. On peut considérer que le druidisme actuel résulte de la combinaison de ces différentes influences , y compris d’ailleurs d’influences plus récentes, issues des recherches de certains groupes :

– Le Druidisme des Bardes, de l’île de Bretagne, souché sur la transmission d’un mythe, d’une tradition populaire et qui met l’accent sur le côté culturel du druidisme ;

– Un Druidisme associatif, mutualiste que l’on pourrait qualifier d’humaniste, visant l’entraide et la fraternité ;

– Un Druidisme que l’on qualifierait d’ésotérique, dans la lignée « Toland » et qui s’attache à la philosophie, à la spiritualité, aux symboles, aux rites du druidisme.

Ces différentes influences aux origines des néodruidismes ne sont pas les seules. Il est assez aisé de trouver des points communs entre druidisme et franc- maçonnerie, entre druidisme et hindouisme, entre druidisme et wicca.

Ces influences croisées résultent à la fois des contacts entre ces différents courants et des liens et appartenances parfois multiples des Druides ayant charge de groupes. Elles reposent également sur le fait que le Druidisme se veut adogmatique et qu’il n’est pas « figé » sur sa forme. Même et c’est normal quand on parle de courant spirituel, si la plupart des groupes s’entend pour oeuvrer à la recherche de racines communes en particulier celles qui se déclinent dans les mythes celtiques.

Disons d’emblée qu’il ne s’agit pas ici, dans ce petit écrit d’établir un catalogue des groupes et collèges et de leurs spécificités. Le monde des druidisants est vaste et riche de ses diversités. Il serait peu pertinent d’établir une liste de groupes et encore plus de la commenter.

Ces listes existent toutefois, en particulier sur l’excellent forum du Druide Auetos1. Ces réserves étant posées et malgré l’apparente diversité des sensibilités des collèges clairières, l’ensemble des groupes actuels s’entend a minima sur la structure et la symbolique générale de leurs rites et sur leurs mythes de référence. S’il fallait établir une typologie des groupes druidiques nous pourrions différencier les groupes selon la conception « religieuse » qu’ils se font du druidisme. Pour les uns le druidisme est une religion, au sens premier, c’est-à-dire un ensemble de pratiques qui visent à établir un contact avec le divin et entrer en relation avec lui. Pour d’autres collèges le druidisme est assimilé à une pratique spirituelle, voire un ensemble de pratiques spirituelles. Cette dernière conception expliquant le fait un peu déroutant de prime abord qui permet à des Druides de se dire chrétiens, agnostiques etc.

Autre différence entre collèges druidiques, si la plupart des groupes et collèges se disent actuellement « païens » ce ne fut pas toujours le cas historiquement, en particulier dans les lignées « bardiques ». Le druidisme se rassemble également sur le respect qu’il accorde à la Terre aux liens quasi charnels qu’il entretient avec la Terre, les Lieux, supports de vie et de mémoire.

Certains groupes seront donc très liés à leur environnement, à leur « terroir » d’autres pourront avoir une vision plus globale, une conception plus générale de la Terre, lieu de Vie, lieu d’Esprit. Une autre pratique qui peut différencier les groupes et collèges est celle qui est liée au « culte des ancêtres ». Pour les uns, la référence aux ancêtres fait effectivement l’objet de pratiques, d’un culte. Pour d’autres collèges, la référence aux ancêtres est plus générale et peut se limiter à considérer l’existence de liens philosophiques et/ou spirituels avec les Druides anciens. Considérés dès lors comme ancêtres « mythiques » des Druides actuels. Si nous interrogeons les collèges actuels, certains vont décliner leur enseignement comme un cheminement initiatique, c’est-à-dire qui vise à l’épanouissement, la réalisation, la transformation des personnes et qui disposent donc à la fois des rites et des structures (et contenus) nécessaires pour accompagner ce cheminement.

D’autres collèges ne se considèrent pas comme porteurs d’un parcours initiatique et vont dispenser un enseignement sous un aspect plus formel. Ces différences peuvent s’exprimer et se manifester dans la nature, le sens et le contenu de l’enseignement ou de l’accompagnement qui est proposé par les différents collèges. Cela va de l’enseignement formalisé et construit comme un cours gradué à l’accompagnement en présence, oral, individuel et personnalisé. De nombreuses nuances existent mais la tendance actuelle est quand même celle d’un contenu formel, augmenté d’un tutorat qui permet à ceux qui font leur chemin d’être accompagnés, et de recevoir une proposition de parcours plus adaptée à ce qu’ils sont.

Il y aurait sans doute d’autres particularités à considérer. Des différences sur la forme pourraient opposer les groupes entre eux et nuire ainsi à cohérence que devrait offrir le Druidisme. Cette propension à se concentrer sur ce qui sépare plutôt que sur ce qui nous rassemble semble être une maladie consubstantielle des groupes  druidisants et plus encore des groupes « gaulois » dont la motivation à se chamailler semble confirmer la vision un peu caricaturale qu’en donne la pensée ordinaire.

Cela étant il a existé et il existe aujourd’hui des initiatives qui visent justement à résoudre les équations des différences apparentes pour proposer une vision plus homogène de ce que nous sommes et des fondamentaux sur lesquels nous nous entendons. L’expérience montre que malgré la diversité des approches (celle que nous avons effleuré plus avant), il est assez facile et finalement rassurant de trouver des points communs, des rituels communs, des sujets d’échanges communs entre les différents groupes et collèges druidiques.

Et cette mise en commun, cette opportunité de partage fraternel est sans doute une nécessité pour nous. Et au moins une occasion de « grandir en créativité, en compréhension et en Sagesse mis au service des Dieux des Hommes, de la Vie et de l’Esprit. »

D’une manière générale, ceux qui pratiquent le Druidisme se caractérisent par le sentiment qu’ils ont de leurs liens avec leurs racines, leur ancrage à la Terre, ses énergies, à la Vie, à l’esprit du temps, à ses cycles, et au divin dans toute la richesse de ses expressions.

Ils considèrent le plus souvent qu’il n’y a pas de Vérité Unique et Universelle mais de multiples façons de concevoir le Monde et d’honorer les Dieux. Ces diversités enrichissent nos parcours spirituels, nous incitent à la réflexion, à l’analyse, à la compréhension, et à la tolérance. Le Druidisme est en capacité d’exprimer toutes les nuances de conception du divin. Qui sont autant de facettes d’une réalité inexprimable. Ce petit travail ayant quand même un objectif pratique. Quelle pourrait être la démarche de quelqu’un qui s’intéresserait au Druidisme ?

Peut-être d’abord de s’assurer qu’il est en phase avec les fondamentaux que nous venons de décliner. S’il cherche une pratique et/ou un enseignement en présence, il y a quelque intérêt à rejoindre un groupe géographiquement proche. S’il cherche simplement un contenu, un enseignement alors l’enseignement « à distance » peut être une opportunité. Sachant que même dans le cas de structures qui disposent d’un enseignement à distance, il y a toujours la possibilité de rejoindre des clairières « locales » issues de ces structures. Viennent ensuite les critères qui permettent de savoir comment fonctionne un groupe, quelles sont ses options et ses « façons ».

images (1)Est-ce que le groupe s’inscrit dans une lignée, une transmission traditionnelle ?

Quelle est la langue ou les langues pratiquées ? Quels sont les symboles utilisés, les mythes de référence, la nature des références ( paganisme, polythéisme , respect de la terre , des ancêtres…) ?

Existe-t-il des conditions d’admissions ? Des incompatibilités ? Existe-t-il des conditions d’initiation ?

Y a-t-il des conditions pour assister aux cérémonies et rituels, quelle est la fréquence des célébrations ?

Sur le parcours : le groupe fonctionne-t-il sur la base d’un parcours gradué ? Lequel ? Existe-t-il des rites d’initiation ? Attribution d’un nom initiatique ?

Tenue , serment etc…

Toutes ces questions dont les réponses sont parfois affichées explicitement par certains collèges permettent de déterminer, au moins sur le fond si le chercheur peut se trouver en accord avec ce qui est proposé par tel ou tel groupe. L’étape suivante est la rencontre et l’intégration dans un groupe avec tous les moments de chaude fraternité qu’on peut y trouver et c’est ce que nous souhaitons à chaque « cherchant » de trouver.

Source Magazine LUNEBLEUE…

http://othoharmonie.unblog.fr/

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
79 abonnés
Savoir Tout
Albums Photos
Archives
Savoir Tout sur YouTube
Publicité