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                         Peter Clérin
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2 février 2015

NOUS SOMMES TOUS GUERISSEURS

 

77349387_oSa conviction est faite : être sourcier est très banal. 

Il « exerce » depuis quelques mois quand une vieille douleur au genou se réveille. Verdict médical : l’opération est inéluctable. Pourquoi a-t-il consulté un guérisseur ? « Je n’y croyais pas, je pensais que c’était du n’importe quoi : que pouvait faire ce pauvre garçon pour mon cartilage abîmé ? » Pourtant, son genou guérit. « Je me suis intéressé au phénomène, j’ai voulu comprendre. » Il a donc essayé.

Premiers essais, premiers succès. Dans le milieu du cinéma, Bernard Blancan se taille une petite réputation et, sur les plateaux de tournage, il n’est pas rare de le voir imposer ses mains. « Certains pensent sans doute que je suis allumé, un peu barré. Peut-être ont-ils raison d’une certaine manière. Beaucoup me sollicitent quand même… » A-t-il un don particulier ? Il éclate de rire. « Mais non. Vous pouvez le faire vous aussi ! Nous sommes tous des guérisseurs. » A l’en croire, le mode d’emploi est enfantin. « La démarche est la même que celle du sourcier. Il n’est même pas besoin d’y croire. Il y a juste deux écueils à éviter. D’abord, le rejet total, sur le mode “je ne veux pas que ça marche parce que ça me chamboulerait trop”. Et aussi la croyance totale, façon “je suis un être exceptionnel, et il n’y a pas de doute qu’avec moi, ça va marcher”. L’état d’esprit idéal est celui du “pourquoi pas ?” ».

 

JETER LE MAL AU SOL 

Essayez. L’exercice implique un minimum de concentration. « Pas la concentration forcée, insiste notre guérisseur. Il faut juste être là, dans l’instant, à cet endroit, et faire abstraction du reste. Etre “en état de conviction”… Visualisez le mal, dans le genou par exemple, en surplomb duquel vous posez votre main. Imaginez une enveloppe énergétique, un rayonnement invisible au-delà du corps physique. Touchez cette enveloppe : vous et moi aurons cette sensation du toucher, sans qu’il y ait contact physique. Sans doute créons-nous cette sensation dans notre esprit, mais le fait est qu’elle existe. Donnez au mal une couleur, le rouge en général. Imaginez-le comme une incandescence qui va s’évacuer, voyez-le partir. Visualisez ensuite ce genou qui se répare, les petits vaisseaux, les muscles qui se remettent en état de marche. C’est fait ? L’exercice est terminé. » Enfin, presque. Bernard Blancan y ajoute un geste : il replie sa main, comme s’il se saisissait du mal qui est « sorti ». Et il le « jette » au sol… 

Tour de magie ? « Effet placebo, réplique-t-il. Je n’ai aucun pouvoir magique, vous non plus. Mais chacun a en soi des facultés d’autoguérison – que nous n’activons pas toujours parce que nous avons parfois besoin de la maladie, pour des tas des raisons : que l’on s’occupe de nous, que l’on se pose un peu. Les rituels sont l’équivalent de ce comprimé sucré que je vais vous donner pour combattre votre migraine et qui, effectivement, agira. » 

Cependant, à force de multiplier les expériences de sourcier et de guérisseur, Bernard Blancan a fini par pousser les portes de la rationalité. Il a imposé ses mains sur une clémentine avec l’idée de la voir se dessécher ; elle s’est effectivement ratatinée beaucoup plus rapidement qu’une clémentine-témoin. Il s’est concentré de la même manière sur une tomate, mais celle-ci était chez un ami ; elle s’est déshydratée alors qu’une tomate-témoin suivait le processus naturel de pourrissement. Il a substitué un pendule à ses baguettes et a cherché de l’eau, non pas sur un terrain mais sur Google Maps ; et il a trouvé l’eau. Il a guéri, à distance, des brûlés. Il aurait pu en perdre son esprit cartésien ; il s’est, au contraire, acharné dans sa quête d’une explication. « Je ne crois pas à la magie, pas plus qu’à ce concept très spiritualiste d’ouverture de conscience que je ne comprends pas : il fait partie du vocabulaire préétabli, prémâché, derrière lequel on se cache pour ne pas essayer d’expliquer. Non, il n’y a pas une élite qui a accès au monde parallèle dont est privé le tout-venant. Je pense, par contre, que les paradigmes définissant le réel vont un petit peu plus loin que ceux définis par la science d’aujourd’hui. Tôt ou tard, les frontières entre science et superstition vont bouger. Sous l’effet de la science. »

“QUELQUE CHOSE EN PLUS” 

On entre là dans un autre champ. Celui des possibles, du « quelque chose en plus ». « Je ne vous demande pas d’y croire, je n’ai aucune preuve à vous apporter, dit-il. Mais j’en ai besoin pour travailler. » Son hypothèse est la suivante : la pensée peut envoyer une information, comme elle peut en recevoir. Un « signal » plutôt – mais il utilise ce mot avec des pincettes, par crainte d’une méprise avec l’irrationnel ou avec la magie. Lui, c’est plutôt en matière de physique qu’il réfléchit ici. De physique quantique – celle qui travaille sur l’infiniment petit et sur la « communication » entre photons. « Peut-être, ajoute-t-il, sommes-nous tous, d’une certaine manière, intriqués. Que l’eau, enfouie à des kilomètres de moi, m’envoie un signal pour me dire qu’elle est là ; je réagis alors par de micro­mouvements musculaires inconscients qui font bouger la baguette ou le pendule – parce que ceux-ci ne bougent pas seuls, indépendamment de celui qui les tient. Peut-être aussi que c’est le même signal que j’envoie à votre genou pour lui dire qu’il est temps d’entrer en processus d’autoguérison ? Je m’interroge, je n’ai aucune certitude, aucune réponse absolue. Pour moi, la vraie croyance, c’est cet état de recherche. »

 

Extrait de Comment font-ils ? par Bernard Blancan sur Clé.com

 

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