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27 mai 2015

CRISE DE LA ZONE – La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix…

La Finlande préfère se préparer à sortir de l’euro plutôt qu’à payer les dettes des autres pays de la zone euro, affirme la ministre des Finances Jutta Urpilainen, vendredi dans le quotidien financier Kauppalehti.

Nous voulons résoudre la crise, mais pas à n’importe quelles condition

«La Finlande est engagée à être un membre de la zone euro et nous estimons que l’euro est bénéfique pour la Finlande. Toutefois, la Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique européenne», déclare-t-elle.

«La responsabilité collective pour les dettes  et les risques d’autres pays n’est pas ce à quoi nous devons nous préparer», ajoute-t-elle.

Un porte-parole de la ministre, Matti Hirvola, a ensuite tenu à préciser que «toute affirmation selon laquelle la Finlande allait quitter l’euro était simplement fausse». Urpilainen a reconnu dans un entretien accordé au quotidien finlandais Helsingin Sanomat publié jeudi que la Finlande, un des derniers pays de la zone euro a bénéficier d’une note de crédit triple A, «représentait une ligne dure» vis-à-vis des plans d’aides financières.

«Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n’importe quelles conditions», affirmait-elle.

Réticence vis-à-vis des décisions du sommet

Helsinki a fait part de sa réticence à permettre au Mécanisme européen de stabilité (MES) d’acheter des obligations sur le marché secondaire dans le cadre de l’accord intervenu la semaine dernière lors d’un sommet à Bruxelles où ont été annoncées de fortes mesures destinées à soutenir les pays actuellement chahutés par les investisseurs (Espagne et Italie).

L’an dernier, Helsinki avait exigé et obtenu, lors du deuxième plan d’aide à la Grèce, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées. Jeudi, la Finlande a annoncé l’ouverture prochaine de négociations bilatérales avec l’Espagne pour l’obtention du même type de garanties en échange de sa participation au plan de sauvetage des banques ibériques.

Avec AFP
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