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30 janvier 2015

Ce qui fut détruit à Alexandrie...

Ce qui fut détruit à Alexandrie...
La destruction de la grande bibliothèque d’Alexandrie fut parachevée par les Arabes en 646 de l’ère chrétienne. Mais cette destruction avait été ‘précédée par d’autres et l’acharnement porté à anéantir cette collection fantastique du savoir est tout particulièrement significatif. 

La bibliothèque d’Alexandrie paraît avoir été fondée par Ptolémée Ier* ou par Ptolémée II. La ville elle-même l’avait été, comme son nom l’indique, par Alexandre le Grand dans l’hiver 331 à 330 av. J.-C. Il s’écoula donc près de 1 000 ans avant que la bibliothèque ne soit complètement détruite. 

Alexandrie fut peut-être la première ville au monde à être entièrement construite en pierre, sans qu’on utilise en aucune façon le bois. La bibliothèque comprenait dix grandes salles et des chambres séparées pour les chercheurs. On discute encore la date exacte de sa fondation et le nom de son fondateur, mais le véritable fondateur, au sens de l’organisateur et du créateur de la bibliothèque et non simplement du roi qui régnait en ce temps-là, paraît avoir été un personnage nommé Démétrios de Phalère. 

Dès le début, il groupa sept cent mille livres et par suite il en rajouta constamment. Les livres étaient achetés aux frais du roi.
Ce Démétrios de Phalère, né entre 354 et 348 av. J.-C. paraît avoir connu Aristote lui-même. Il apparaît en 324 av. J.- C. comme orateur public, en 317 il est élu gouverneur d’Athènes, et gouverne Athènes pendant dix ans, de 317 à 307 av. J.-C. 

Il imposa un certain nombre de lois, notamment une loi sur la réduction du luxe dans les enterrements. De son temps, Athènes comptait 90 000 citoyens, 45 000 étrangers autorisés et 400 000 esclaves. En ce qui concerne la personne même de Démétrios, l’Histoire nous le présente comme l’arbitre des élégances de son pays: il fut le premier Athénien à se décolorer les cheveux en blond grâce à de l’eau oxygénée. 

Après, il fut banni de son gouvernement et partit pour 

Thèbes. Là, il écrivit un très grand nombre d’ouvrages dont un, au titre étrange, Au sujet du faisceau de lumière dans le ciel, qui est probablement le premier ouvrage sur les soucoupes volantes. 

En 297 av. J.-C., le pharaon Ptolémée le persuade de venir s’installer à Alexandrie. Il fonde alors la bibliothèque. 

Ptolémée Ier meurt en 283 av. J.-C., et son fils Ptolémée II exile Démétrios à Busiris en Egypte. Là, Démétrios est mordu par un serpent venimeux et il en meurt. 

Démétrios est devenu célèbre en Egypte comme mécène des sciences et des arts au nom du roi Ptolémée Ier. Ptolémée II continue à s’intéresser à la bibliothèque ainsi qu’aux sciences et surtout à la zoologie. Il nomma bibliothécaire Zénodotus d’Ephèse, né en 327 av. J.-C., et dont on ignore les circonstances et la date de la mort. 

Après quoi, une succession de bibliothécaires, à travers les siècles, agrandit la bibliothèque en y accumulant parchemins, papyrus, gravures, et même des livres imprimés s’il faut en croire certaines traditions. La bibliothèque contient donc des documents tout à fait inestimables. Elle collectionne également les ennemis, notamment à Rome. 

Des documents permettent de constituer une liste assez vraisemblable des bibliothécaires jusqu’à 131 av. J.-C. 

De à av.J.C 

Démétrios de Phalère 282 

Zénodotus d’Ephèse 282 c 260 

Callimachus de Cyrène c 260 c 240 

Apollonius de Rhodes c 240 c 230 

Eratosthènes de Cyrène c 230 195 

Aristophanes de Byzance 195 180 

Apollonius l’Eidographe 180 c 160 

Aristarchus de Samothrace c 160 131
Après quoi, les indications deviennent vagues. On sait qu’un bibliothécaire s’opposa violemment à un premier pillage de la bibliothèque par Jules César en l’an 47 av. J.-C., mais l’Histoire n’a pas retenu son nom. Ce qui est certain, c’est qu’à l’époque de Jules César déjà, la bibliothèque d’Alexandrie a la réputation bien établie de contenir des livres secrets qui donnent une puissance pratiquement illimitée. 

Au moment où César arrive à Alexandrie, la bibliothèque comprend au moins sept cent mille manuscrits. Lesquels ? Et pourquoi commence-t-on à craindre certains d’entre eux ? 

Les documents qui ont survécu nous en donnent une idée assez précise. Il y avait d’abord les livres en grec. Evidemment des trésors : toute cette partie qui nous manque de la littérature grecque classique. Mais parmi ces manuscrits, il ne devait apparemment pas y en avoir de dangereux. 

En revanche, l’ensemble de l’œuvre de Bérose avait de quoi inquiéter. Prêtre babylonien réfugié en Grèce, Bérose nous a laissé le récit d’une rencontre avec des extra-terrestres : les mystérieux Apkallus, êtres semblables à des poissons, vivant dans des scaphandres et qui auraient apporté aux hommes les premières connaissances scientifiques. 

Bérose avait vécu au temps d’Alexandre le Grand et jusqu’à l’époque de Ptolémée Ier. Il avait été prêtre de Bel-Marduk à Babylone. Il était historien, astrologue et astronome. 

Il avait inventé le cadran solaire semi-circulaire. Il fit une théorie des conflits entre les rayons du Soleil et ceux de la Lune qui anticipe les travaux les plus modernes sur l’interférence de la lumière. On peut fixer les dates de sa vie à 356 av. J.-C. pour sa naissance et 261 pour sa mort. Une légende contemporaine dit que la fameuse Sybille, qui prophétisait, était sa fille. 

L’« Histoire du monde » de Bérose, qui décrivait ses premiers contacts avec les extra-terrestres, est perdue. Il reste quelques fragments, mais la totalité de cette œuvre était à Alexandrie. Y compris ce qu’avaient enseigné des extraterrestres. 

On trouvait également à Alexandrie l’œuvre complète de 

Manéthon. Celui-ci, prêtre et historien égyptien, contemporain de Ptolémée Ier et II, avait connu tous les secrets de l’Egypte. 

Son nom même peut s’interpréter comme « bien-aimé de Toth » ou « détenant la vérité de Toth ». 

C’était l’homme qui savait tout sur l’Egypte, lisait des hiéroglyphes, avait des contacts avec les derniers prêtres égyptiens. Il aurait lui-même écrit huit livres, et réuni à Alexandrie quarante rouleaux de parchemin particulièrement bien choisis qui contenaient tous les secrets de l’Egypte et probablement le Livre de Toth. Si cette collection avait été conservée, nous saurions probablement tout ce qu’il faut savoir sur les secrets égyptiens. C’est sans doute cela qu’on a voulu empêcher. 

La bibliothèque d’Alexandrie contenait également les œuvres d’un historien phénicien, Mochus, à qui l’on attribue l’invention de la théorie atomique. 

Elle contenait aussi des manuscrits indiens extraordinairement rares et précieux. 

De tous ces manuscrits, il ne reste aucune trace. Nous connaissons le nombre total des rouleaux lorsque la destruction commença: cinq cent trente-deux mille huit cents. 

Nous savons qu’il existait une section qu’on pourrait baptiser « Sciences mathématiques » et une autre de « Sciences naturelles ». Un catalogue général existait également. Lui aussi a été détruit. 

C’est César qui inaugura ces destructions. Il enleva un certain nombre de livres, en brûla une partie et garda le reste. 

Une certaine incertitude plane d’ailleurs encore de nos jours sur cet épisode et 2000 ans après sa mort Jules César a conservé des partisans et des adversaires. Ses partisans disent qu’il n’a jamais brûlé de livres à la bibliothèque même; au plus, un certain nombre de livres prêts à être embarqués pour Rome ont brûlé dans un hangar sur les quais du port d’Alexandrie, mais ce ne sont pas les Romains qui y auraient mis le feu. 

Par contre, certains adversaires de César disent que des livres, en grand nombre, ont été délibérément détruits. 

L’estimation du nombre varie de 40 000 à 70 000. 

Une thèse intermédiaire avance que des flammes provenant d’un quartier où l’on se battait auraient gagné la bibliothèque et l’auraient détruite accidentellement. 

II paraît en tout cas certain que cette destruction n’a pas été totale. Les adversaires comme les partisans de César ne donnent-pas de référence précise, les contemporains ne disent rien et les récits les plus proches de l’événement lui sont postérieurs de deux siècles. 

César lui-même, dans ses œuvres, ne dit mot. Il semble avoir « prélevé » certains livres qui lui paraissaient spécialement intéressants. 

La plupart des spécialistes d’histoire égyptienne pensent que le bâtiment de la bibliothèque devait être de grande dimension puisqu’il contenait sept cent mille volumes, des salles de travail, des cabinets particuliers, et qu’un monument de cette importance se trouvant seulement à la limite de l’incendie n’a pas pu être complètement détruit. Il est possible que l’incendie ait consumé des stocks de blé ainsi que des rouleaux de papyrus vierge. Il n’est pas certain qu’il ait ravagé une grande partie de la librairie elle-même, il est certain qu’il ne l’a pas entièrement anéantie. Et il est certain aussi que quantité de livres considérés comme particulièrement dangereux ont disparu.

L’offensive suivante la plus sérieuse contre la librairie paraît avoir été lancée par l’impératrice Xénobie. Encore une fois, la destruction ne fut pas totale, mais des livres importants disparurent. Nous connaissons la raison de l’offensive que lança après elle l’empereur Dioclétien (284-305 après J.-C.). 

Des documents contemporains sont d’accord sur ce sujet. 

Dioclétien voulait détruire tous les ouvrages qui donnaient les secrets de la fabrication de l’or et de l’argent. 

Autrement dit tous les ouvrages d’alchimie. Car il pensait que si les Egyptiens pouvaient fabriquer à volonté de l’or et de l’argent, ils se procureraient ainsi les moyens de lever une armée et de combattre l’empire. Dioclétien lui même, fils d’esclave, avait été proclamé empereur le 17 septembre 284. Il était, semble-t-il, un persécuteur-né et le dernier décret qu’il signa, avant son abdication le 1er mai 305, ordonnait la destruction du christianisme. Dioclétien se heurta en Egypte à une puissante révolte et commença en juillet 295 le siège d’Alexandrie. Il prit la ville et ce fut l’occasion de massacres épouvantables. Cependant, selon la légende, le cheval de Dioclétien fit un faux pas en entrant dans la cité conquise, et Dioclétien interpréta cet incident comme un message des dieux lui commandant d’épargner la ville. 

La prise d’Alexandrie fut suivie de fouilles systématiques qui visaient à rassembler les manuscrits alchimiques. Et tous les manuscrits retrouvés furent détruits. Ils contenaient, semble-t-il, les clés essentielles de l’alchimie qui nous manquent pour la compréhension de cette science, maintenant que BOUS savons que les transmutations métalliques sont possibles. Nous ne possédons pas de liste des manuscrits détruits mais la légende rapporte que certains d’entre eux étaient l’œuvre de Pythagore, de Salomon ou d’Hermès lui-même. Ce qui est évidemment à prendre avec une relative confiance. 

Quoi qu’il en soit, des documents indispensables donnaient les clés de l’alchimie et sont à jamais perdus. Mais la bibliothèque continua. Malgré toutes les destructions successives qu’elle subit, elle continua son œuvre jusqu’à ce que les Arabes la fassent disparaître complètement. Et si les Arabes le firent, ils savaient ce qu’ils faisaient. Ils avaient déjà détruit en Islam même — ainsi qu’en Perse — un grand nombre de livres secrets de magie, d’alchimie et d’astrologie. 

Le mot d’ordre des conquérants était « il n’est pas besoin d’autres livres que le Livre », c’est-à-dire le Coran. Aussi la destruction de 646 après J.-C. visait-elle moins les livres maudits que les livres d’une manière plus générale. L’historien musulman Abd al Latîf (1160-1231) écrit: « La bibliothèque d’Alexandrie, fut anéantie par les flammes par Amr ibn-el-As, agissant sur ordre de Omar le vainqueur. » Cet Omar s’était d’ailleurs opposé à ce qu’on écrive des livres musulmans, toujours selon ce principe que « le livre de Dieu nous suffit ». 

C’était un musulman fraîchement converti, plus fanatique que nature, il haïssait les livres et en avait détruit à de nombreuses reprises parce qu’ils ne parlaient pas du prophète. 

Il est donc assez naturel qu’il ait parachevé l’œuvre commencée par Jules César, continuée par Dioclétien et d’autres. 

Si des documents ont survécu à ces autodafés, ils ont été soigneusement cachés depuis 646 après J.-C., et on ne les a jamais vu réapparaître. Et si certains groupes secrets possèdent actuellement des manuscrits en provenance d’Alexandrie, ils les dissimulent avec soin. 

Reprenons maintenant l’examen des événements à la lumière de la thèse que nous soutenons: l’existence de ce groupe que nous avons surnommé les Hommes en noir et qui constitue une synarchie visant à la destruction d’un certain type de savoir. 

Il paraît évident que ce groupe s’est démasqué en 391 puisqu’on a recherché systématiquement, sous Dioclétien, et détruit les ouvrages d’alchimie et de magie. Il paraît tout aussi évident que ce groupe n’a rien eu à voir dans les événements de 646: le fanatisme musulman y a suffi. 

En 1692, un consul de France appelé M. de Maillet est nommé au Caire. Il signale qu’Alexandrie est une ville pratiquement vide et totalement déserte. Les rares habitants, qui sont surtout des voleurs, se terrent dans des trous. Les ruines des bâtiments sont abandonnées. Il paraît donc extrêmement probable que si des livres ont survécu à l’incendie de 646, ils n’étaient plus à Alexandrie à cette époque; on les avait évacués. 

A partir de là, on en est réduit aux hypothèses. 

Restons sur le plan de ce qui nous intéresse, c’est-à-dire des livres secrets qui touchent aux civilisations disparues, à l’alchimie, à la magie ou à des techniques que nous ne connaissons plus. Nous laisserons de côté donc les classiques grecs, dont la disparition est évidemment très regrettable, mais échappe à notre sujet. 

Voyons d’abord l’Egypte. Si un exemplaire du Livre de Toth avait existé à Alexandrie, César a dû s’en emparer comme source possible de pouvoir. Mais le livre de Toth n’était certainement pas l’unique document égyptien d’Alexandrie. Toutes les énigmes qui se posent encore maintenant à propos de l’Egypte auraient pu peut-être trouver leur solution si tant de documents égyptiens n’avaient pas été détruits. 

Et parmi ces documents, ceux-ci étaient particulièrement visés et on a dû en détruire avec soin les originaux puis les copies, puis des résumés: ceux qui nous décrivaient la civilisation qui a précédé l’Egypte connue. Il est possible que quelques traces aient subsisté, mais l’essentiel a disparu, et cette destruction a été tellement complète et profonde que les archéologues rationalistes maintenant prétendent qu’on peut suivre en Egypte le développement de la civilisation du néolithique jusqu’aux grandes dynasties sans que rien ne vienne prouver l’existence d’une civilisation antérieure. 

Aussi bien l’histoire, la science et la situation géographique de cette civilisation antérieure nous sont totalement inconnues. On a émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’une civilisation de Noirs. Dans ces conditions, les origines de l’Egypte devraient être recherchées en Afrique. Peut-être ont disparu à Alexandrie des enregistrements, des papyrus ou des livres provenant de cette civilisation disparue. 

Ont été également détruits les traités d’alchimie les plus détaillés, ceux qui permettraient réellement d’obtenir la transmutation des éléments. Ont été détruits les ouvrages de magie. Ont été détruites les preuves de la rencontre avec les extra-terrestres dont Bérose parlait à propos des Apkallus. Ont été détruits… mais comment poursuivre l’énumération de tout ce que nous ignorons. La destruction si réussie de la bibliothèque d’Alexandrie est certainement le plus grand succès des Hommes en noir.

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